Dehors il pleut,
La déprime s'est invitée,
Et je matte tous ces bleus,
Sans réussir à pioncer.
De grosses embrouilles dans ma tête,
Et je souhaite que ce bordel s'arrête,
Mais les problèmes sont bien présents,
Et rien ne change avec le temps.
Je veux me consacrer à mes amis,
Ils sont si chères à mes yeux,
Je pourrais me sacrifier pour eux,
Mais il leur faudrait plus qu'une thérapie.
Pourquoi de ma vie je serai déçue ?
Moi au moins j'ai un toit,
Alors que des potes sont dans la rue,
Et pour les aider ils comptent sur moi.
Ce mur en béton est mon ennemi,
Car réapparaissent les gens qui m'ont gâché la vie,
Tout ça me donne envie de le mettre KO,
Un excès de violence et direct dans son tombeau.
Contre les injustices je me révolte,
Pourquoi toujours s'en prendre aux malheureux ?
Persécuter les faibles est un acte de peureux,
Et mon coeur se prend une décharge de cent mille volts.
Je déteste ces moments de solitude,
Et je m'enfonce dans un profond silence,
Juste le temps d'une courte interlude,
En pensant que la souffrance est devenue une science.
Je pars dans des délires stéréotypés,
Essayant de fuire cette putain de réalité,
Mon bonheur est carrément superficiel,
Car j'ai trop mal dans la vie réelle.
A manger, ma famille, mes amis, j'ai tout,
Et pourtant un grand vide s'installe,
Une vie devenue instable,
A cause d'une grave carence de sous.
Trop de mal à m'exprimer sans violence,
Je n'arrive pas à mettre de mots sur mes maux,
Parce que le monde part dans tous les sens,
Je pense à ceux qui disent que tout est beau.
Il y aussi cette fugue de l'amour,
Car ma chance a laissé passer son tour,
Les sentiments sont morts et enterrés,
Et le bonheur s'en va à tout jamais.
Ma vie ressemblent de plus en plus à la vodka,
De la violence que je libère,
Et des blessures laissées à découvert,
Fort avec un goût amer c'est à peu près ça.
Le noir est devenu ma couleur préférée,
Et je ne vois qu'un horizon obscur,
Car je songe à cette inévitable pauvreté,
Qui te conduit tout droit dans le mur.
Je mate les profs avec les pupilles dilatées,
C'est à cause de ce joint que j'ai fumé,
Mais pas pour autant de dépendance en vue,
Juste des pratiques entre amis bien connues.
J'ai subi des douleurs inexcusables,
Ces attaques m'ont terrassé,
Mes sentiments sont devenus balafrés,
Et de sourire je ne me sens plus capable.
Aux fenêtres du lycée j'imagine des barreaux,
Dans ma chambre la vie est devenue monotone,
Dehors je profite de ce qui est beau,
Et dans ma tête des mélodies résonnent.
J'ai dit au revoir aux bonnes résolutions,
Car les soucis ont remplacé les solutions,
Trop difficile de remonter la pente,
Lorsque les souvenirs me hantent.
Quelques soucis de santé apparaissent,
Mes insomnies me font pâlir,
L'aspirine est loin de me réjouir,
Et en moi grouille un putain de stress.
[tof : moa – retouch by moa] [text by moa]
[pourquoi ? envie d'écrire] [humeur : pensive] [songs : pleins]